Histoire d’un gone
Ce site est dédié au livre « Histoire d’un Gone » que nous vous invitons de découvrir à travers ces quelques pages et si l’envie est présente de nous soutenir : n’hésitez pas à en parler autour de vous, il peut aussi faire l’objet d’un présent pour votre entourage.
Si vous êtes arrivés jusque là (sur mon site), cela implique que vous aimez l’Histoire, les gones (Lyonnais), la région, les militaires, les résistants, les héros, l’aventure et puis un peu aussi la France !
Mon père décède en 2011, avant de partir il me laisse ses notes, sans me donner de consignes particulières à ce sujet, ni verbales, ni écrites. Cependant, dans ce geste fort et symbolique, mais ô combien important, je perçois un signe dans ses yeux, un signe silencieux mais néanmoins rempli d’espérance, de confiance et de perspective.
Dans l’espérance, il y a aussi l’amour et dans l’amour il y a beaucoup d’espoir et d’attente. Parmi ce panel de valeurs, j’ai aussi la liberté de créer ou de choisir la facilité : oublier le mémoriel. A présent vous connaissez ma démarche.
Je ne transmets pas le passé pour la gloire, pour cela il eût fallu que je choisisse un autre projet, mais plutôt pour rendre hommage à mon père et à d’autres notamment des anonymes de la région.
Maintenant que tous les vétérans sont partis ou presque, je pense que les descendants ont un rôle à jouer, ils doivent perpétuer le devoir de mémoire, sans excès. Pourquoi ? Parce que notre passé historique est utile pour le présent et l’avenir.
Chacun le comprendra selon sa capacité visionnaire…
« Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé »
JFK
Pourquoi René Jacquin et Didier Jacquin ?
C’est un livre père et fils, la première partie est signée par mes soins. J’apporte un complément d’histoire à la biographie de mon héros, mon père. La seconde guerre mondiale, mais aussi le Bugey, la Maison de Savoie, nos origines familiales basées dans un petit village de l’Ain, sans oublier Lyon, viendront parfaire l’aventure paternelle. Son témoignage relate sa carrière militaire, soldat engagé dès 1937, mais aussi son enfance et son adolescence dans sa ville natale et la région. C’est à lui que nous devons ces aventures, puisqu’il a l’excellente intuition d’ouvrir un petit carnet lorsqu’il monte au front en 1940. Il prendra des notes régulièrement pendant la guerre, puis il continuera durant toute sa carrière militaire. Je ne manque pas d’imaginer que ce journal de bord vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière page.
En ce qui concerne le titre, mon père tenait particulièrement au mot »gone », typiquement lyonnais, il l’avait lui-même utilisé pour définir ses notes.